L’équithérapie : un peu d’histoire

On connaît les vertus thérapeutiques du cheval depuis ses premières traces. Dès la préhistoire, des rituels de guérison font intervenir le cheval.

Dans l’Antiquité, Xénophon prononce cette phrase de référence dans la médiation équine : « Le cheval est un bon maître, non seulement pour le corps, mais aussi pour l’esprit et le cœur ».

Hippocrate (-400), dans son livre premier nous dit que « l’équitation est conseillée pour régénérer et préserver la santé du corps humain de nombreuses maladies, en particulier dans le traitement de l’insomnie ».

Claude Galien (-150) médecin de l’empereur Marc Aurèle depuis son enfance lui propose « l’équitation pour remédier à sa lenteur dans la prise de décision ».

Asclépiade de Prusse (-70) recommande le mouvement du cheval pour les patients épileptiques et paralytiques.

Mercurialis (1569) déclare que « le cheval n’est pas seulement bon pour les exercices du corps mais aussi pour les sens ».

Au siècle des lumières, dans la grande encyclopédie, Diderot place l’équitation au premier rang des activités physiques.

En 1917, à l’hôpital universitaire d’Oxford, une activité liée au soin des chevaux est mise en place pour les blessés de guerre qui s’ennuient à mourir afin de « vaincre la monotonie des traitements et les aider à mieux vivre ».

Suivent 2 étapes déterminantes :

  • 1952 et 1956, l’exploit de Liz Hartel, victime d’une poliomyélite la laissant paralysée en dessous des genoux, qui remporte une médaille d’argent en dressage aux jeux olympiques d’Helsinki et de Stockholm. Le cheval a été utilisé comme outil de rééducation par son amie kinésithérapeute, Elisabeth Bodiker.
  • 1962, Hubert Lallery, masseur kinésithérapeute et Renée de Lubersac, psychomotricienne, vont ensemble théoriser les bénéfices psychomoteurs véhiculés par le contact avec le cheval et publient en 1973 « la rééducation par l’équitation ».

Depuis les années 2000, on constate un engouement certain pour la médiation équine et plusieurs branches de formations se sont dessinées.